4G : les électrosensibles réclament l’application d’un principe de précaution
Le jour du lancement de la 4G, trois associations (Priartèm, Collectif des électrosensibles, Agir pour l’Environnement) réclament toujours des études sur les dangers des ondes sur la population.
LLe 1er octobre va rester une date historique dans les télécommunications. C’est ce jour que la 4G a été lancée d’abord par Bouygues Télécom. Pour beaucoup, cette norme est un événement technologique et commercial qui offrira de nouveaux usages et des opportunités pour l’économie numérique.
Pour d’autres, elle reste une inquiétude de santé publique. C’est ce qu’estiment trois associations (Priartèm, Collectif des électrosensibles, Agir pour l’Environnement) qui reviennent à la charge pour tenter de rouvrir un dossier qu’ils s’impatientent de voir traiter par les autorités compétentes, en l’occurrence le ministère de la Santé. Sur la page d’accueil de son site, pas un mot sur le sujet. Il faut utiliser le moteur de recherche pour accéder à des informations datant de 2009. Depuis, c’est le silence.
« Aucune étude d'impact sanitaire »
Dans un communiqué envoyé ce 1er octobre, les trois associations veulent faire entendre une autre voix. Pour elles, « aucune étude d'impact sanitaire n'a été diligentée sur la 4G en dépit des signaux de risques et des plaintes récurrentes des riverains d'antennes et des électrosensibles, et à seulement quinze jours de la sortie de la mise à jour de l'évaluation des risques liés aux radiofréquences par l’Agence Nationale de Sécurité sanitaire et de l’environnement, cet épisode révèle une fois de plus la prédominance des questions économiques dans la gestion du dossier de la téléphonie mobile. »
Pour Sophie Pelletier, responsable du collectif des Electrosensibles, il y a « deux poids, deux mesures ». Cette « électrosensible », aucune étude n’a été menée sur les répercussions auxquelles sont confrontées les personnes vivant proches des antennes relais.
« Nous avons des études qui montrent que les effets des ondes ne sont pas si inoffensifs qu’on le dit », nous a affirmé Mme Pelletier évoquant les travaux de l’Ineris (Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques) et de l’Université de Picardie Jules-Verne à Amiens.
En 2012, ces deux instituts ont exposé de jeunes rats à une fréquence de 900 Mhz à une puissance de 1 volt/mètre. Les animaux ont développé des anomalies comme le fractionnement du sommeil paradoxal, des troubles de la thermorégulation et une augmentation de l’appétit. Pour la 4G, les fréquences sont de 800 1800 et 2600 Mhz.
Pour Fleur Pellerin, les études sont contradictoires
Pour les associations, il faut appliquer un principe de précaution. « C’est important à l’heure où les smartphones sont partout et les tablettes tactiles entrent dans les écoles », estime Sophie Pelletier qui appelle à mettre en œuvre une « politique de santé publique ». Elle rappelle que les électrosensibles ne sont qu’une partie du problème. « Des maladies pourraient toucher les autres. », affirme-t-elle.
Pour le moment, si le ministère de la Santé est discret, celui de l’Économie numérique tente de rassurer. En janvier, Fleur Pellerin évoquait les études sur le sujet. « Elles sont contradictoires et il n’est pas question de jouer avec des peurs irrationnelles pour freiner le déploiement de la 4G. Il ne faut pas opposer l’économie et l’écologie. » Elle ajoutait aussi qu’il est nécessaire de poursuivre les recherches pour avoir plus de certitudes », mais rappelait que la 4G est un enjeu important. « Il représente un investissement de 3 milliards d’euros sur 5 ans et des dizaines de milliers d’emplois. »
http://www.01net.com/editorial/604522/4g-les-electrosensibles-reclament-l-application-d-un-principe-de-precaution/
Google Translate
4G : the electrosensitive demand the application of the precautionary principle
The day of the launch of 4G , three associations ( Priartém , Collective electro , Acting for the Environment ) is still calling for studies on the dangers of the waves on the population.
Pascal Samama01netle 01/10/13 15h21
TThe October 1 will remain a historic day in telecommunications. That was the day that the 4G was first launched by Bouygues Telecom. For many, this standard is a technological and commercial event uses and offer new opportunities for the digital economy.
For others, it remains a public health concern . This is what that estimate three associations ( Priartém , Collective electro , Acting for the Environment ), which returned to the charge in an attempt to reopen a case that they are impatient to see addressed by the competent authorities in the namely the Ministry of Health . On the home page of his site, not a word on the subject. You must use the search engine to access information from 2009 . Since then, there is silence .
" No study of health impact "
In a statement sent to the October 1 , the three associations want to hear another voice . For them, "no health impact study was carried out on the 4G despite signals risks and recurrent complaints of antennas and electro- residents, and only fifteen days before the release of the update the risk assessment to RF by the National Agency for Food Safety and the environment, this episode reveals once again the dominance of economic issues in managing the case of mobile phones . "
For Sophie Pelletier , head of collective Electrosensitive there was "two weights, two measures". This " electro " , no study has been conducted on the impacts faced by people living close to the antennas .
"We have studies that show the effects of waves are not as harmless as they say ," said Mrs. Pelletier suggesting we work Ineris (National Institute for Industrial Environment and Risks) and the University of Picardie Jules Verne in Amiens.
In 2012, these two institutions have exposed young rats at a frequency of 900 MHz at a power of 1 volt / meter. The animals developed abnormalities such as splitting REM sleep disturbances in thermoregulation and increased appetite . For 4G frequencies are 800 and 2600 MHz in 1800 .
For Fleur Pellerin , studies are contradictory
For associations , apply a precautionary approach. "This is important at a time when smartphones are everywhere and touch pads come in schools ," said Sophie Pelletier calls to implement a " public health policy ." It recalls that the electro are only part of the problem. " The disease may affect others. , " She says .
For the moment , if the Ministry of Health is discrete , one of the Digital Economy attempts to reassure . In January , Fleur Pellerin spoke of studies on the subject. "They are contradictory and there is no question of playing with irrational fears to stop the deployment of 4G. Do not oppose the economy and ecology. " She also added that it is necessary to continue research for more certainty ," but pointed out that 4G is an important issue . "It represents an investment of $ 3 billion over five years and tens of thousands of jobs . "
4G : les électrosensibles réclament l’application d’un principe de précaution
Le jour du lancement de la 4G, trois associations (Priartèm, Collectif des électrosensibles, Agir pour l’Environnement) réclament toujours des études sur les dangers des ondes sur la population.
LLe 1er octobre va rester une date historique dans les télécommunications. C’est ce jour que la 4G a été lancée d’abord par Bouygues Télécom. Pour beaucoup, cette norme est un événement technologique et commercial qui offrira de nouveaux usages et des opportunités pour l’économie numérique.
Pour d’autres, elle reste une inquiétude de santé publique. C’est ce qu’estiment trois associations (Priartèm, Collectif des électrosensibles, Agir pour l’Environnement) qui reviennent à la charge pour tenter de rouvrir un dossier qu’ils s’impatientent de voir traiter par les autorités compétentes, en l’occurrence le ministère de la Santé. Sur la page d’accueil de son site, pas un mot sur le sujet. Il faut utiliser le moteur de recherche pour accéder à des informations datant de 2009. Depuis, c’est le silence.
« Aucune étude d'impact sanitaire »
Dans un communiqué envoyé ce 1er octobre, les trois associations veulent faire entendre une autre voix. Pour elles, « aucune étude d'impact sanitaire n'a été diligentée sur la 4G en dépit des signaux de risques et des plaintes récurrentes des riverains d'antennes et des électrosensibles, et à seulement quinze jours de la sortie de la mise à jour de l'évaluation des risques liés aux radiofréquences par l’Agence Nationale de Sécurité sanitaire et de l’environnement, cet épisode révèle une fois de plus la prédominance des questions économiques dans la gestion du dossier de la téléphonie mobile. »
Pour Sophie Pelletier, responsable du collectif des Electrosensibles, il y a « deux poids, deux mesures ». Cette « électrosensible », aucune étude n’a été menée sur les répercussions auxquelles sont confrontées les personnes vivant proches des antennes relais.
« Nous avons des études qui montrent que les effets des ondes ne sont pas si inoffensifs qu’on le dit », nous a affirmé Mme Pelletier évoquant les travaux de l’Ineris (Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques) et de l’Université de Picardie Jules-Verne à Amiens.
En 2012, ces deux instituts ont exposé de jeunes rats à une fréquence de 900 Mhz à une puissance de 1 volt/mètre. Les animaux ont développé des anomalies comme le fractionnement du sommeil paradoxal, des troubles de la thermorégulation et une augmentation de l’appétit. Pour la 4G, les fréquences sont de 800 1800 et 2600 Mhz.
Pour Fleur Pellerin, les études sont contradictoires
Pour les associations, il faut appliquer un principe de précaution. « C’est important à l’heure où les smartphones sont partout et les tablettes tactiles entrent dans les écoles », estime Sophie Pelletier qui appelle à mettre en œuvre une « politique de santé publique ». Elle rappelle que les électrosensibles ne sont qu’une partie du problème. « Des maladies pourraient toucher les autres. », affirme-t-elle.
Pour le moment, si le ministère de la Santé est discret, celui de l’Économie numérique tente de rassurer. En janvier, Fleur Pellerin évoquait les études sur le sujet. « Elles sont contradictoires et il n’est pas question de jouer avec des peurs irrationnelles pour freiner le déploiement de la 4G. Il ne faut pas opposer l’économie et l’écologie. » Elle ajoutait aussi qu’il est nécessaire de poursuivre les recherches pour avoir plus de certitudes », mais rappelait que la 4G est un enjeu important. « Il représente un investissement de 3 milliards d’euros sur 5 ans et des dizaines de milliers d’emplois. »
http://www.01net.com/editorial/604522/4g-les-electrosensibles-reclament-l-application-d-un-principe-de-precaution/
Google Translate
4G : the electrosensitive demand the application of the precautionary principle
The day of the launch of 4G , three associations ( Priartém , Collective electro , Acting for the Environment ) is still calling for studies on the dangers of the waves on the population.
Pascal Samama01netle 01/10/13 15h21
TThe October 1 will remain a historic day in telecommunications. That was the day that the 4G was first launched by Bouygues Telecom. For many, this standard is a technological and commercial event uses and offer new opportunities for the digital economy.
For others, it remains a public health concern . This is what that estimate three associations ( Priartém , Collective electro , Acting for the Environment ), which returned to the charge in an attempt to reopen a case that they are impatient to see addressed by the competent authorities in the namely the Ministry of Health . On the home page of his site, not a word on the subject. You must use the search engine to access information from 2009 . Since then, there is silence .
" No study of health impact "
In a statement sent to the October 1 , the three associations want to hear another voice . For them, "no health impact study was carried out on the 4G despite signals risks and recurrent complaints of antennas and electro- residents, and only fifteen days before the release of the update the risk assessment to RF by the National Agency for Food Safety and the environment, this episode reveals once again the dominance of economic issues in managing the case of mobile phones . "
For Sophie Pelletier , head of collective Electrosensitive there was "two weights, two measures". This " electro " , no study has been conducted on the impacts faced by people living close to the antennas .
"We have studies that show the effects of waves are not as harmless as they say ," said Mrs. Pelletier suggesting we work Ineris (National Institute for Industrial Environment and Risks) and the University of Picardie Jules Verne in Amiens.
In 2012, these two institutions have exposed young rats at a frequency of 900 MHz at a power of 1 volt / meter. The animals developed abnormalities such as splitting REM sleep disturbances in thermoregulation and increased appetite . For 4G frequencies are 800 and 2600 MHz in 1800 .
For Fleur Pellerin , studies are contradictory
For associations , apply a precautionary approach. "This is important at a time when smartphones are everywhere and touch pads come in schools ," said Sophie Pelletier calls to implement a " public health policy ." It recalls that the electro are only part of the problem. " The disease may affect others. , " She says .
For the moment , if the Ministry of Health is discrete , one of the Digital Economy attempts to reassure . In January , Fleur Pellerin spoke of studies on the subject. "They are contradictory and there is no question of playing with irrational fears to stop the deployment of 4G. Do not oppose the economy and ecology. " She also added that it is necessary to continue research for more certainty ," but pointed out that 4G is an important issue . "It represents an investment of $ 3 billion over five years and tens of thousands of jobs . "
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